Due speciali concerti parigini alla Salle Pleyel lo scorso weekend, ciascuno con due diverse letture del celebre brano, prima acustica (per sette voci e due pianoforti) e poi elettrica (con la formazione attuale completa, rinforzata da cinque strumentisti a fiato), e la contemporanea pubblicazione dell'atteso cofanetto antologico con sette album in vinile e otto diverse versioni prodotte nel corso del tempo: Christian Vander festeggia con i Magma i cinquant'anni di Mekanïk Destruktïw Kommandöh, consegnandolo al pubblico e alla storia con l'augurio dell'immortalità ("On vous souhaite de belles musiques à l’infini!"). Nientemeno!
Commenta Eric Debarnot, più sobriamente, su Benzine :"L’infini, c’est sans doute un peu trop ambitieux, mais cinquante de vie encore, pourquoi pas? Après tout, même si l’interprétation en 2023 de Mekanïk Destruktïw Kommandöh n’a plus la grandeur épique et la force de la version originale, il est difficile de ne pas être heureux pour Christian et Stella de cette reconnaissance de la part d’un public de mélomanes (même si, finalement, ce serait presque dadaïste, ces chants en kobaïen que des centaines de personnes bien mises et bien éduquées – et d’un âge certain – écoutent le plus sérieusement du monde…!). Quant à nous, nous ne savons pas s’il nous faut réellement espérer que les Kobaïens débarquent de leurs soucoupes pour nous sauver de cette planète que nous avons dévastée, mais, au cas où, nous avons appris pour les saluer les premières phrases de Mekanïk Destruktïw Kommandöh: «Hür! Dëh antzïk Köhntarkösz Kreuhn Köhrmahn / Stöht ẁurdah Melekaahm / Uz, dëh ᴧërkbaahn Kreuhn Köhrmahn / Zëbëhn Straïn dë Ğeuštaah ẁortsiš». Aucune idée de ce que ça veut dire, mais on espère qu’ils seront flattés que nous parlions leur langue!"