E con attenzione massima alla scuola di Canterbury ha lavorato anche il gruppo di studiosi ed esperti - Jacopo Costa, Elsa Grassy, Pierre Michel e Nicolò Palazzetti - che ha prodotto per il semestrale francese Volume! La revue des musiques populaires un intero dossier di storie, riflessioni, testimonianze e approfondite analisi soprattutto su Caravan, Soft Machine, Robert Wyatt e Hatfield and the North: La scène de Canterbury: histoire, analyse, réception (éditions Mélanie Seteun, 2022). Ci sono interventi tra gli altri di Aymeric Leroy, Vincenzo Caporaletti, Ruben Marzà, Karam Al Zouhir, un'intervista a Dave Stewart, le foto di Alessandro Achilli, il ruolo cruciale in Italia (e ovunque) della rivista Musiche e una sintesi delle animate discussioni del gruppone al tempo del famigerato Disque de Merde.
Que l’on pense au groupe Soft Machine en première partie d’une tournée de Jimi Hendrix en 1968 aux États-Unis, au célèbre album Rock Bottom de Robert Wyatt plus tard, ou encore aux groupes Caravan et Hatfield and the North: les artistes et les musiques de la scène de Canterbury en Angleterre ont donné une empreinte spécifique et colorée au rock entre la fin des années 1960 et le début des années 1970. Attachés à des tenues scéniques imprévisibles et à un humour radical, ces musiciens ont produit des disques relevant d’expérimentations multidirectionnelles, dont certains restent des repères importants aujourd’hui.
L’objectif de ce numéro de Volume! est d’explorer ces répertoires, peu abordés par la recherche internationale, en privilégiant les approches de l’analyse, de l’histoire et de la réception. Deux spécialistes, le musicologue Vincenzo Caporaletti et l’essayiste Aymeric Leroy, et plusieurs autres chercheurs tentent de démêler ici certains des «nœuds» de cette scène et de sa musique.